LegisPratique – Procédure en matière familiale

Me Luce Bourassa, LL.B. (Montréal), LL.M., LL.D. (Ottawa), est titulaire d'une maîtrise et d'un doctorat en droit. Me Bourassa est membre du Barreau du Québec depuis 1985. Elle exerce le droit de la famille en pratique privée depuis 1999 et est également médiatrice accréditée en médiation familiale. Ella a rédigé une thèse de doctorat sous la direction du professeur émérite Alain-François Bisson de l'Université d'Ottawa. Intitulée La parole de l'enfant en matière de garde, cette thèse fut publiée en 2007 chez LexisNexis. Me Bourassa est membre du conseil d'administration de l'Association des avocats et des avocates en droit familial du Québec. Elle a notamment été journaliste et animatrice d'émissions d'affaires publiques pour la radio de Radio-Canada pendant six ans.

Me Véronique Savoie est titulaire d'un baccalauréat en droit de l'Université du Québec à Montréal et a été admise au Barreau du Québec en 2011. Elle exerce principalement en droit civil et en droit de la famille au sein de l'étude Lavery de Billy. Elle est membre de différentes organisations, telles que l'Association des familialistes de Québec, l'Association des avocats et avocates de province, le Jeune Barreau de la Mauricie ainsi que le Regroupement des femmes de carrière de la Mauricie.

Admise au Barreau en 2010, Isabelle Sarrazin exerce au sein du cabinet Brodeur Prémont Lavoie avocats depuis février 2012, après avoir passé près de deux ans au Service de recherche de la Cour supérieure de la division d'appel de Québec en tant que recherchiste à la magistrature. Elle y a assumé le poste de coordonnatrice par intérim pendant un an. Elle exerce en droit de la famille, principalement en matière de divorce, pension alimentaire, séparation et garde d'enfants. Elle offre aussi un appui aux associés du cabinet dans le cadre des divers mandats qui leur sont confiés. Me Sarrazin a aussi donné de la formation sur la responsabilité légale des administrateurs. Elle est par ailleurs membre du conseil d'administration du Jeune Barreau de Québec et responsable du Comité sur la formation.

Anne Saris est professeure au Département des Sciences juridiques de l'UQAM. Sa recherche porte sur les phénomènes d'internormativité (chevauchement de différentes normes telles que les normes religieuses, éthiques et juridiques) et analyse le droit étatique et les actions de ses agents d'une perspective interne (analyse en termes de droit positif) et externe (analyse sociojuridique). Dans ce contexte elle a réalisé une recherche qualitative exploratoire sur les modes de résolution des conflits familiaux utilisés par les canadiennes musulmanes à Montréal (2005-2007) et effectue actuellement une recherche sur les tatouages chrétiens, leur signification (religion vécue) et la façon dont les personnes tatouées prennent en considération les débats concernant la place de la religion dans leur pratique du tatouage (avec Amélie Barras York University). Elle travaille par ailleurs sur des questions touchant au droit des personnes physiques : 1) le statut juridique de l'embryon congelé et des gamètes que ce soit dans un contexte du droit des successions, de la responsabilité civile (perte des gamètes), de séparation du couple ou encore de la santé (circulation des gamètes) en droit civil et en common law; 2) le statut juridique du cadavre et la question du respect des volontés exprimées par le « futur défunt » (monographie en cours de rédaction sur les morts et le droit pour LexisNexis); 3) le consentement « libre et éclairé » aux soins de fin de vie; 4) l'impact de la convention sur le droits des personnes handicapées sur les régimes de protection des majeurs; 5) l'impact des neurosciences sur la notion de sujet de droit. Elle est membre du CEETUM, de la Chaire UQAM de recherche sur le vieillissement et la diversité citoyenne, et du CRIEC.

M^e Andrée Roy pratique le droit de la famille et de la jeunesse principalement dans le district de Laval. Elle a publié plusieurs chroniques et commentaires de jugements et a collaboré à des ouvrages collectifs. Elle consacre tous ses travaux de recherche au droit de la famille et plus particulièrement à l’obligation alimentaire pour enfants. Elle donne occasionnellement des formations sur le sujet aux membres du Barreau et enseigne à l’Université de Montréal les habiletés d’un juriste en droit de la famille. Elle termine actuellement sa thèse sur l’effectivité du droit fiscal et social en matière de droit privé de la famille.

Me Stéphanie Perreault est diplômée de l'Université de Montréal et membre du Barreau du Québec depuis 1998. Au début de sa pratique, elle s'est jointe à Me Raymonde LaSalle du cabinet d'avocats LaSalle Perreault. Elle oeuvre maintenant au sein du cabinet Moisan Perreault et exerce principalement en droit familial. Elle a donné plusieurs conférences, invitée par le Barreau du Québec, l'Association du Barreau canadien et l'Association des avocats et avocates en droit familial du Québec sur des sujets intéressant le droit de la famille et portant, entre autres, sur les sommes globales alimentaires, certains grands arrêts de la Cour suprême en droit de la famille, la survie de l'obligation alimentaire, etc.

Me Marie Christine Kirouack, Ad.E, a obtenu son diplôme de droit civil cum laude de l'Université McGill à Montréal. Chargée d'enseignement à la Faculté de droit de l'Université McGill depuis 2012, elle a commencé sa carrière comme chercheure pour Jennifer Stoddard à la Commission des droits de la personne du Québec. Au cours des 25 dernières années, la pratique de Me Kirouack s'est concentrée sur des questions relatives à la séparation, à la composition de nouvelles cellules familiales et à la filiation, notamment le don de matériel génétique. Celle-ci siège depuis 1994 au conseil d'administration de l'Association des avocats et avocates en droit de la famille dont elle a assumé la présidence de mai 2005 à octobre 2011. En décembre 2002 et 2011, Me Kirouack s'est vu attribuer le Mérite de l'AAADFQ en droit de la famille. Elle siège également sur divers comités du Barreau du Québec, dont le Comité en droit de la famille. En février 2011, celle-ci s'est vu offrir le poste de directrice du Pamba (Programme d'aide aux membres du Barreau du Québec) qu'elle occupe depuis. Depuis près de 20 ans, Me Kirouack a donné de nombreuses conférences, formations et écrit nombre d'articles de doctrine dans le domaine du droit de la famille. Elle agit à titre d'avocate-conseil, notamment, pour le conseil du statut de la femme et la Fédération du Québec pour le planning des naissances en matière de reproduction assistée. En juin 2014, Me Marie Christine Kirouack a obtenu la distinction Advocatus emeritus. De plus, en septembre 2014, Me Kirouack s'est vu décerner le Prix d'excellence de l'Association du Barreau canadien (ABC).

Me Pascale Fournier, Ad. E., LL.M. (Université de Toronto), docteure en droit (Université Harvard), est professeur titulaire à la Section de droit civil de l'Université d'Ottawa. En 2014, l'Assemblée nationale du Québec la nommait Commissaire à la Commission des droits de la personne et des droits de la jeunesse. Auteure de plus de 40 publications académiques, la professeure Fournier est reconnue à l'échelle internationale pour sa contribution significative à l'avancement du droit des femmes. Titulaire de la Chaire de recherche sur le pluralisme juridique et le droit comparé, elle est passionnée par les questions d'accès à la justice et les entrecroisements entre le droit religieux et le droit séculier, notamment en regard de la protection du droit des personnes vulnérables. Elle a obtenu la médaille Raymond-Blais (2008) et la médaille Gloire de l'Escolle (2016) de l'Université Laval, la distinction Advocatus Emeritus (Ad.E.) du Barreau du Québec (2009), le prix du Recteur de l'Université d'Ottawa pour l'excellence en relations médiatiques (2011), le prix d'excellence académique et contribution humanitaire de la Chambre de commerce canado-arabe (2014) et le prix d'excellence en enseignement de la capitale 2016 décerné par le réseau d'Ottawa pour l'éducation (ROPE). Ses travaux, qui ont fait l'objet de publications au Canada et à l'étranger, ont été récompensés par le Harvard-Stanford International Junior Faculty Forum (2008), le prix de la Fondation du Barreau du Québec dans la catégorie « manuscrit d'écrit juridique » (2009) et l'Association canadienne des professeurs de droit (« Mention honorable » / Meilleur essai juridique (2010)). En 2015, elle a été sélectionnée par le magazine Canadian Lawyers comme « l'une des 25 avocat.e.s les plus influent.e.s au Canada » dans la catégorie« internationale ».

Me Sylvie Demers est diplômée en droit de l'Université de Montréal et elle est membre du Barreau du Québec depuis 2014. Elle travaille avec l'équipe de droit de la famille, des personnes et des successions de Lavery, de Billy. Me Demers a reçu des distinctions académiques lors de ses études, notamment en figurant sur la Liste d'excellence pour ses études à la faculté de droit de l'Université de Montréal et sur le Tableau d'honneur de la faculté des études supérieures de l'Université Laval dans le cadre d'une maîtrise en communication publique. La pratique de Me Demers couvre notamment le litige et la négociation de règlements à l'amiable en matière de successions, de garde d'enfants, d'établissement de pensions alimentaires, de partage d'actifs, de filiation (contestation de paternité et réclamation de paternité) et de droits d'accès des grands-parents aux petits enfants. Me Demers est également membre de l'Association du Jeune Barreau de Montréal et de l'Association du Barreau Canadien.

Suzie Cusson est étudiante en droit au Programme de droit canadien de l'Université d'Ottawa (J.D./LL.L. 2017) et est titulaire d'un baccalauréat en gestion internationale de l'École de gestion Telfer (B.Com. 2010). Elle collabore étroitement avec la professeure Pascale Fournier à titre d'assistante de recherche et de coordonnatrice de la Chaire de recherche sur le pluralisme juridique et le droit comparé, dont la professeure Fournier est titulaire. Ses intérêts de recherche chevauchent le droit familial, le droit constitutionnel et les enjeux sociaux progressistes.